palais des festivals... cannes .... depuis la remise de la palme d'or, jamais autant de jeunes ne s etait ressemblé devant le grand auditorium et c'est pour la bonne cause car ce soir c'est le sudiste de l ouest cali qu'ils viennent applaudir. La sérénité du lieu contraste bien avec les dit on remues menages du chanteur...
Le breton Da Silva se present d abord, il arbore une chemise noir comme ses musiciens et sa taille provoque quelques ricannements au premier rang. Seulement,voila, la talent n'est jamais proportionnel a la taille ou inversement proportionnel!!! C'est avec une grande dexterité et un solennité exemplaire qu'il commence son tour de chauffe ... puis le 1° tube de radio, les fetes foraines debutent et c'est la folie, le public a majorité feminine, bat le rythme. Le petit homme sait bien alterner moments de folie avec les instants d emotion et c'est là qu'on lui donne des faux airs de nougaro, brassens ou brel: de grands hommes ... inorie du sort!
Cependant , malgré sa maitrise de la scene, les spectateurs veulent "foutre le bordel" c'est neanmoins ce qu'on pense quand ils scandent du perpignagné. L ambiance est literalement changé .... plus concert que concerto, la lumiere s eteint et c'est dans la penombre que raisonne "je te souhaite à mon pire ennemi". les contours fins de l artiste se dessinent en filigrane mais c'est deja comme il l appelle " le bordel magnique"! Les chansons s enchainent sans se ressemblaient, Cali est un surhomme, tellement qu'on croit qu'il est plusieurs à la fois .... debout, assis, mort, .. toutes les positions sont bonnes pour l artiste! en haut, du balcon, derriere la batterie ou prés de la fosse, il est partout, l 'apothéose de "elle m'a dit" dechaine tout le monde, Cali se jette et se fait porter par son public, ils sont lui et avec lui! On aura du mal à se remettre d'un tel bordel et sans doute une des seules fois de notre vie qu'on voudra etre encore " veuf d'un salope qui n'est pas encore morte"