Dan Black est méchant...... mais très esthétique. Personne n'est parfait aprés tout! C'est du moins la pensée que j'ai en sortant du concert.
Privée de show case pour cause de distance et de gratuité(il faut bien faire vivre ce petit groupe qui a eu un succes européen!), me voici embarquée dans la plus folle des aventures: celle de groupe commerciales à minettes. Ce genre de groupe se subdivise en 3 groupes: ceux qui n'assument et adorent ( Tokio Hotel), ceux qui n'assument pas et se font passer pour quelquechose d 'autre ( KYO) et .... The Servant.
C'est un cas délicat et ambigu que nous avons eu sous nos yeux. Mais ne nous égarons pas et retournons à nos adolescents.
Plutôt féminin, pré-muant et pubére, le public de THE SERVANT est à bloc: dans un instant, elles vont voir Daaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan! et ont passé la journée à réviser toute leur immense discographie de 3 albums( the servant, how to destroy a relationship et le méconnu mathematics/ in the invisible.) Quand la grille s'ouvre les lolitas son désoeuvrées;pas de chaises, le groupe anglais se la joue Rock and Roll, à l'image des précédants occupants de la salle 400: NAAST. ( J'ai dit Rock and Roll?)
Mais avant le paradis, il faut passer l'epreuve tant redouté de la ....1° partie, le but est de rester et de ne pas céder sa place dans la fosse.
Ce soir, le pari est de taille car en dépit d'un charmant ingé du son/chanteur, Mueros a réussit à faire décéder 3 choses: son ampli, la musique et le public. Les assassins se réclament au fil de leurs chansons de Placebo, Luke, Nada Surf et même Saez pour les paroles abstraites et .... incompréhensibles.
La tête d'affiche se fait languir et c'est dans un papier déchiré, hommage à la pochette que le groupe quasi au complet monte sur scéne, mais où donc est Daaaaaaaaaaaaaaan?
C'est une bouteille de Bordeaux à la main qu'il se fait acclamer et c'est parti pour 1h30 pile, poil de live.
Les demoiselles ne ratent pas une occasion pour clamer leur amour au bel éphébe bien éméché qui les nargue en les imitant, détournant leur amour réciproque pour leur argent, éffleurant leur doigt mais jamais les touchant.
Bref un plus beau du quartier à l'humour british qui essaie tant bien que mal d'enlever son étiquett de groupes à filles virginales. Pour la musique, prenez le disque rajouter des envolées lyriques et des cris hystériques et voilà le live!
A chaque interlude, on reclame "Orchestra"(titre exprimant une névrose profonde, etonnant pour un tube,non?), Dan exhaussent finalement les princesses mais comme un pied de nez ou un regret d'avoir vendu son âme au marché, il termine son show avec Apes and the Chimpazes, pour nous comparer tous dans notre cohut que nous descendons du singe et savons parfois y remonter..... Quand les guenons s'arreteront donc de geindre? Car j'en sors les oreilles meurtris par les cris,seulement, dommage
PS.: Dan est beau!
PS2: Ce n'est pas moi qui ai crié" Dan, à poil!" aprés Liquify.